Accéder au contenu principal

MHE - Maladie Hémorragique Epizootique - Actualités

  • Photo Actualités-01: Localisation des foyers de maladie hémorragique (MHE) détectés en France.
  • Photo Actualités-02:
  • Sous Titre: Depuis septembre 2024, le Cantal recense 19 foyers de MHE.
  • Texte d'introduction Actualités:

    Mise à jour du 17/07/2025

    L’ensemble des communes du département du Cantal sont situées en zone régulée MHE depuis le 16/11/2023.

    Le Cantal compte, à ce jour, 19 foyers de MHE.

  • Titre du lien PDF: Pour consulter l'arrêté, cliquez-ici
  • Filtres: 2023
  • Lien PDF: images/actu/2024-09-20-MHE-Note-Information-V3.pdf
  • Titre du lien PDF (2): Pour en savoir plus sur la maladie, cliquez-ici
  • Lien PDF (2): images/actu/2023-10-11-MHE-Note-Information-V1.pdf

La maladie hémorragique épizootique (MHE) est connue de longue date en Amérique du Nord où elle affecte particulièrement le cerf à queue blanche. Les premiers foyers français ont été relevés dans les Pyrénées en septembre 2023.

Qu'est-ce que la MHE ?

La maladie hémorragique épizootique (MHE) est une maladie virale, non transmissible à l'Homme, affectant les ruminants sauvages (notamment les cervidés) et domestiques (bovins et dans une moindre mesure les petits ruminants). Le virus est transmis entre les animaux par des insectes piqueurs hématophages du genre Culicoïdes.

La MHE provoque des signes cliniques très proches de ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), notamment fièvre, amaigrissement, lésions buccales et difficultés respiratoires. Ces troubles graves et douloureux peuvent aller jusqu'à la mort de l'animal, entraînant donc des pertes économiques très importantes. Cette maladie peut toucher les animaux à long terme : amaigrissement, fertilité, etc.

Il existe un vaccin déjà disponible contre cette maladie, plus d'information ici.

Quelles sont les conséquences réglementaires de l'apparition de cette maladie en France ?

La MHE est une maladie réglementée au niveau européen et à déclaration obligatoire. Les pays impactés ont, par conséquent, l'obligation d'instaurer des mesures de surveillance afin de suivre l'évolution de la maladie dans l'espace et dans le temps.

Les restrictions éventuelles à l'export dépendent des exigences à l'import prévues par chaque pays tiers. L’arrêté ministériel du 29 septembre 2023 modifie l’arrêté du 23 septembre 2023 et fixe des mesures de surveillance, de prévention et de lutte vis à vis de la maladie hémorragique épizootique.

Ce qu’il faut retenir :

Zone de surveillance et mouvement des animaux :

  • Mise en place d’une surveillance évènementielle dans les zones infectées;
  • Mise en place d’une zone régulée sur l’ensemble des communes situées dans un périmètre de 150 kilomètres autour des foyers ;
  • Les bovins, ovins, caprins ou cervidés des établissements situés dans la zone régulée ne peuvent sortir de cette zone que sous certaines conditions.

Dérogations aux mouvements d’animaux : cliquez-ici pour consulter les différentes conditions de mouvement des animaux

Quelles sont les zones concernées en France ?

Du 1er juin 2025 au 17 juillet 2025, 2 nouveaux foyers de MHE ont été recensés dans les Pyrénées-Atlantiques (64) et la Sarthe (72).

Le zonage reste inchangé. Vous trouverez donc la liste des communes françaises situées dans la zone régulée en cliquant ici.

Lien vers la carte d'état des lieux des départements touchées par la FCO et/ou la MHE.

FCO 3 - FCO 8 - MHE : déclarez-vous foyer !

  • Photo Actualités-01:
  • Texte d'introduction Actualités:

    Mise à jour du 13/09/2024

    Toute suspicion d'infection au regard de la FCO ou de la MHE doit faire l'objet d'une déclaration

  • Filtres: 2024

L'éleveur

Tout éleveur qui constate qu'un animal de son troupeau présente des signes cliniques pouvant être évocateurs de FCO et/ou de MHE doit contacter son vétérinaire sanitaire.

Le vétérinaire

Il réalise une visite permettant, outre de soigner le ou les animaux malades, de réaliser un prélèvement de sang sur le ou les animaux concernés. Si l'animal est mort, il réalise un prélèvement de rate.

L'échantillon prélevé fait alors l'objet d'une analyse virologique (PCR) auprès du laboratoire départemental, permettant de mettre en évidence une potentielle positivité au regard des maladies circulant actuellement sur le territoire français (sérotype 3 de la FCO ; sérotype 8 de la FCO ; MHE).

Si le résultat de l'analyse est positif, le cheptel est déclaré foyer par les services de la DDETSPP. Cette déclaration n'entraîne pas de blocage des autres animaux du troupeau. Il est simplement demandé de réaliser une désinsectisation de l'animal malade et de l'isoler du reste du troupeau jusqu'à guérison.

Depuis le 9 août 2024, les frais vétérinaires et les frais d'analyses consécutifs à la déclaration d'un foyer sont pris en charge par l'État à hauteur d'un déplacement et des frais de prélèvement pour 3 animaux maximum.

Au-delà de 3 animaux ou s'il y a plus d'une visite, les frais sont à la charge de l'éleveur.

De même, ne sont pas compris les éventuels frais vétérinaires liés à d'autres actes vétérinaires réalisés le jour de cette visite (soin, délivrance de médicaments, vaccination).

Par ailleurs, ces frais sont pris en charge uniquement dans les cheptels de bovins et les cheptels d'ovins.

Pour résumer, un cheptel est déclaré foyer quand un animal présente des signes cliniques et une confirmation par un résultat PCR positif. Autrement dit, le seul résultat viropositif, sans signe clinique associé ne suffit pas à déclarer un foyer.

Avoir son cheptel déclaré foyer de FCO et/ou de MHE permet notamment de :

  •      prétendre à de potentielles indemnisations. En effet, les indemnisations disponibles pour les éleveurs dont les cheptels ont été touchés par la FCO ou la MHE sont conditionnées, entre autres, au fait que le cheptel en question soit connu foyer pour la maladie concernée ;
  •       justifier la diminution, parfois importante, de l'effectif d'un troupeau en raison d'une surmortalité liée à l'une de ces maladies vectorielles.

MHE - Conditions au mouvements en France et intra-européens

Depuis la semaine du 9 octobre 2023, des communes du Cantal sont intégrées à la zone régulée MHE. Pour consulter la liste des communes françaises situées en zone régulée, cliquez ici.

En conséquence, les mouvements d’animaux (bovins, ovins, caprins, camélidés) issus de cette zone ne sont plus possibles à destination d’un autre État membre de l’Union Européenne. Certaines destinations vers les pays tiers font également l’objet de restrictions.

Cependant, des dérogations ont été accordées pour des envois d’animaux à destination de l’Espagne et de l’Italie.

Voici un résumé des mesures de gestion, identiques depuis leur actualisation, le 20 octobre 2023 :

Mouvements en France :

Au sein d’une zone indemne : pas de restriction particulière

Depuis une zone indemne vers une zone régulée : pas de restriction particulière

Au sein d’une zone régulée : pas de restriction particulière

Depuis une zone régulée vers une zone indemne :

  • Absence de signe clinique de MHE ;
  • Réalisation d’une désinsectisation du ou des animaux (téléchargez le formulaire correspondant en cliquant sur le bouton au bas de l’article) ;
  • Au moins 14 jours après, réalisation d’un prélèvement sanguin en vue d’une analyse PCR MHE ;
  • En cas de résultat d’analyse favorable à la PCR MHE, le ou les animaux peuvent être transportés, dans un délai maximal de 14 jours après le prélèvement ;
  • Désinsectisation des moyens de transport.

Cas particulier : Dérogation concernant les exploitations saisonnières (estives et hivernage) - L'exploitation saisonnière est en ZI :

    • Ovins et caprins :
      • Pas de PCR avant l’entrée dans la ZI ;
      • Désinsectisation obligatoire des animaux et des moyens de transport avant l’entrée en ZR.
    • Bovins :
      • Pas de dérogation : les bovins en provenance de la ZR vers la ZI doivent être dépisté au regard de la MHE par une analyse PCR et la désinsectisation des animaux et des moyens de transport.

Cas particulier : Sortie de veaux, agneaux et chevreaux âgés de moins de 70 jours de la zone régulée (ZR) vers un atelier d’engraissement en bâtiment fermé situé en zone indemne (ZI)

Ces animaux sont autorisés à sortir d’une exploitation de ZR pour aller vers un établissement d’engraissement (bâtiment fermé) situé en ZI avec les conditions suivantes :

  • L’ensemble des animaux du troupeau ne présentent pas de signes cliniques le jour du départ
  • Les animaux et les moyens de transport sont désinsectisés avant la sortie de zone non indemne de MHE (téléchargez le formulaire correspondant en cliquant sur le bouton au bas de l’article),
  • Les animaux peuvent être allotés uniquement dans un centre de rassemblement situé en ZR
  • Les animaux sont destinés uniquement à l’abattage sur le territoire national après une période d’engraissement en bâtiments fermés et protégés contre les vecteurs
  • Le bâtiment de destination a été désinsectisé avant l’arrivée des animaux.

Export-échange : Voir document au bas de cet article

Mouvements depuis une zone indemne française vers un autre État membre de l’Union Européenne : pas de restriction particulière

Mouvements depuis une zone régulée française vers un autre État membre de l’Union Européenne non autorisés, SAUF à destination de :

  • l’Espagne : plus aucune conditions n'est demandées aux regard de la MHE pour l'export d'animaux vers l'Espagne
  • le Portugal : aucune condition à l'envoi de bovins et d'ovins.
  •  
  • l’Italie : mouvements autorisés aux conditions suivantes :
    • Bovins
      • Désinsectisation des animaux pendant au minimum 14 jours (téléchargez le formulaire correspondant en cliquant sur le bouton au bas de l’article) ;
      • Réalisation d’un prélèvement en vue d’une analyse PCR ;
      • Mouvements possibles en cas de résultat favorable, dans un délai maximal de 14 jours après le prélèvement ;
      • Désinsectisation des moyens de transport ;
      • Absence de signes cliniques de MHE.

OU

      • vaccination complète contre la MHE avec un vaccin stoppant la virémie (cliquez-ici pour en savoir plus).
    • Ovins :
      • Désinsectisation des animaux pendant au minimum 14 jours (téléchargez le formulaire correspondant en cliquant sur le bouton au bas de l’article) ;
      • Réalisation d’un prélèvement en vue d’une analyse PCR ;
      • Mouvements possibles en cas de résultat favorable, dans un délai maximal de 14 jours après le prélèvement ;
      • Désinsectisation des moyens de transport ;
      • Absence de signes cliniques de MHE.
  • Grèce : mouvements  autorisés aux conditions suivantes pour les bovins et les ovins :
      • Désinsectisation des animaux pendant au minimum 14 jours (téléchargez le formulaire correspondant en cliquant sur le bouton au bas de l’article) ;
      • Réalisation d’un prélèvement en vue d’une analyse PCR ;
      • Mouvements possibles en cas de résultat favorable, dans un délai maximal de 14 jours après le prélèvement ;
      • Désinsectisation des moyens de transport ;
      • Absence de signes cliniques de MHE.
  • Belgique :
    • Vaccination :
      • Bovins : vaccination complète contre la MHE avec un vaccin stoppant la virémie (cliquez-ici pour en savoir plus). Le mouvement des bovins adultes est possible 60 jours après la deuxième injection.
  • Pays-Bas:
    • Vaccination contre la MHE dans la période d'immunité garantie par les vaccins selon les conditions suivantes :
      • Bovins vaccinés depuis moins de 6 mois ;
      • Bovins vaccinés dans les 60 jours précédents la date du mouvement ;
      • Bovins vaccinés avec un vaccin inactivé et soumis à un test PCR avec des résultats négatifs sur des prélèvements réalisés au moins 14 jours après le début de l'immunité fixée dans les spécifications du vaccin.

Des négociations sont toujours en cours avec l'Algérie quant à la réouverture des frontières.

Biosécurité en élevage

  • Photo Actualités-01:
  • Sous Titre: Les autodiagnostics sont disponibles !
  • Filtres: 2023

La biosécurité n’est ni un gros mot ni une menace de guerre bactériologique. Ce terme regroupe simplement les mesures de prévention pouvant être mises en place pour protéger les élevages de l’entrée, et de la circulation d’agents pathogènes dans les cheptels et de limiter leur diffusion vers d’autres cheptels.

Si elle peut paraître contraignante au premier abord, elle permet des économies directes avec une maîtrise des frais vétérinaires par une réduction du nombre d’animaux malades et de la mortalité, une amélioration de la production (un animal malade produira mois qu’un animal en bonne santé) et du bien-être de l’éleveur, avec des soucis en moins dans la tête.

Des autodiagnostics, à réaliser seul ou accompagné par un conseiller sanitaire, sont disponibles :

- pour les éleveurs d’ovins ;

- pour les éleveurs de caprins ; 

- pour les éleveurs de bovins.

N’hésitez pas à contacter le GDS pour plus d’information.

 

Jeunes agriculteurs : ce que votre GDS vous propose

  • Photo Actualités-01:
  • Texte d'introduction Actualités:

    Vous êtes un jeune agriculteur ? Vous êtes passé en CDOA il y a moins de 2 ans ? Vous disposez donc de 30 points, d’une valeur d’environ 10 € chacun à utiliser auprès du GDS et/ou de Farago.

  • Filtres: 2022

Vous êtes un jeune agriculteur ? Vous êtes passé en CDOA il y a moins de 2 ans ? Vous disposez donc de 30 points, d’une valeur d’environ 10 € chacun à utiliser auprès du GDS et/ou de Farago.

A quoi ça peut servir ?

  • Financer une partie des interventions Farago : parage, désinfection de bâtiment, ou tout acte ayant un impact sur la santé sanitaire du troupeau ;
  • Acheter du matériel lié au sanitaire : fûts DASRI, coupe-onglons, etc.;
  • Prendre en charge de frais d’analyses (hors maladies réglementées) ;
  • Accéder à des formations ;
  • Bénéficier de la visite d’un conseiller sanitaire du GDS sur votre structure pour vous apporter des conseils sanitaires adaptés avec la situation de votre exploitation et votre manière de travailler.

Quelle est la procédure pour :

Se faire rembourser des frais d’analyses, l’achat de matériel ou des interventions de Farago ?

  • Faites-vous connaître auprès de nous ;
  • Transférez-nous une copie des factures correspondantes et un RIB (le remboursement est effectué par virement bancaire) ;
  • Nous effectuerons le remboursement à hauteur des frais engagés et dans la mesure des points encore disponibles.

Bénéficier de la visite d’un conseiller sanitaire ?

  • Prenez rendez-vous auprès du GDS ;
  • La visite, d’une durée d’environ deux heures, permet d’aborder des sujets variés ;
  • Une mallette contenant du petit matériel de soin vous est laissée à l’issue de la visite.

 

Intéressé ? N’hésitez à nous contacter pour plus d’informations.