Se former

Le GDS intervient souvent en lycée agricole, CFPPA, MFR, mais développe surtout, depuis quelques années, la « formation continue » avec des formations techniques en partenariat avec le GTV (groupement technique vétérinaire) du Cantal. La plupart de ces formations, gratuites pour les éleveurs adhérents, durent une ou deux journées et comportent souvent une partie pratique bien adaptée à vos besoins.

Certains sujets peuvent paraître délicats à aborder. Par exemple, le sujet de l’écornage et de la douleur des veaux amène les éleveurs à suivre une formation où la pratique côtoie le volet réglementaire et les bases théoriques.

Les plans Ecoantibio ont modifié certaines règles de traitement. Le sujet des boiteries ou des mammites est donc abordé pour permettre à l’éleveur de s’adapter à l’actualité et de comprendre ce qu’il peut faire au mieux pour son élevage.

Dans un métier assez solitaire, ces journées de formation sont en général très conviviales, permettent d’échanger sur des problèmes que tous retrouvent et de confronter leurs points de vue.

Les rencontres entre professionnels mais aussi avec des spécialistes d’un sujet préoccupant est important pour évoluer en confortant certaines bonnes pratiques. Elles permettent aussi de pouvoir poser les questions qui inquiètent l’éleveur. Grâce aux formations, les éleveurs repartent rassurés sur un sujet qu’ils ne maîtrisaient pas et savent qu’ils peuvent s’adresser à un relais d’information en cas de besoin.

Le métier d’éleveur comporte des difficultés à traverser, comme les pertes d’animaux, les coups durs sanitaires. Essayer de pallier à ces difficultés par une meilleure connaissance est essentiel, même si tout ne peut être parfait… et donne plus confiance en l’avenir. De plus, sortir de son exploitation pour discuter de ses soucis ensemble permet d’alléger le quotidien !

Les formations permettent d’apporter certaines compétences spécifiques, comme celle de savoir établir un plan de biosécurité en élevage aviaire ou porcin et ce qui apparaissait comme une difficulté insurmontable et décourageait l’éleveur paraît alors facile : le problème n’existe plus !