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Actualités

Sérotype 3 de la FCO : Actualités

Mise à jour du 14/03/2025

Durant l’automne 2023, des foyers du sérotype 3 de la FCO ont été détectés aux Pays-Bas. Aujourd’hui, ce sérotype est présent en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-bas, en Belgique, au Luxembourg, et en France, depuis le 5 août 2024. On dénombre 10 109 foyers sur le territoire métropolitain depuis cette date (voir carte ci-contre).

L'arrêté du 12 février 2025, modifiant l'arrêté du 4 juillet 2024 fixant les mesures de surveillance, de prévention et de lutte relatives à la lutte contre la FCO sur le territoire métropolitain rend le sérotype 3 de la FCO enzootique. Cela se traduit par :

  • La fin du zonage sur le territoire métropolitain français et ce depuis le 16 février 2025 ;
  • Les mouvements des bovins au sein du territoire métropolitain sont ainsi possibles sans conditions de désinsectisation et/ou d'analyse au regard du sérotype 3 de la FCO

 

Qu'est-ce que le sérotype 3 de la FCO ?

Le virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO), transmis par piqûre de culicoïdes, était jusqu’au début du mois d'août 2024, présent sur le territoire français sous la forme de deux sérotypes : le sérotype 8, présent dans toute la France métropolitaine et le sérotype 4, uniquement présent en Corse.

Le tableau clinique du sérotype 3 de la FCO est semblable à celui des sérotypes 8 et 4 de la FCO et de la MHE avec, notamment, des ulcères dans la bouche, sur le mufle et les trayons, une salivation excessive, une fièvre, des boiteries et un amaigrissement possible. Toutefois, elle semble toucher plus sévèrement les ovins avec notamment des lésions podales sévères chez ces derniers, allant parfois jusqu’à la perte des sabots.

La FCO évolue souvent de manière latente chez les caprins (sans symptôme visible sauf quelques rares cas).

Pour réduire la mortalité sur les troupeaux, il convient de détecter au plus tôt les premiers symptômes en observant quotidiennement les animaux et de contacter votre vétérinaire au plus vite. Les culicoïdes sont attirés par les milieux humides et riches en matière organique, tel que les tas de fumier ou les eaux stagnantes. Il est donc recommandé de restreindre l’accès des animaux à ces zones. De même, il est conseillé d’améliorer le niveau d’hygiène globale dans l’ensemble de l’exploitation (propreté des abords de bâtiment, stabilisation des points d’eau, déplacement régulier des râteliers, etc.). Ces mesures permettront de réduire le risque d’exposition des animaux aux vecteurs et donc l’incidence de la maladie dans l’élevage.

Des vaccins existent ; vous trouverez plus d’informations par ici. Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre vétérinaire sanitaire.