Je suis éleveur de bovins et je protège mes animaux grâce à la biosécurité.
IBR, BVD, besnoitiose, brucellose, diarrhées des veaux, maladie de Mortellaro... autant de noms désagréablement familiers qui font échos à tous les éleveurs de bovins du département. Du virus au parasite, une solution pour se prémunir de ces pathogènes peut se trouver dans la biosécurité.
Si le terme de biosécurité peut faire peur, il désigne tout simplement un ensemble de mesures/conseils à appliquer pour protéger les troupeaux des maladies, limiter la circulation de ces dernières dans l’élevage et ne pas diffuser à d’autres cheptels les pathogènes. Si la biosécurité demande un peu de temps et de rigueur, elle n’offre que des avantages une fois appliquée sur l’élevage :
Plus concrètement, la biosécurité peut consister à installer une double-clôture pour limiter les contacts entre différents troupeaux ou résider dans des petits gestes du quotidien comme se laver les mains après avoir manipulé un animal malade, ne pas aller voir les veaux après avoir fait un tour dans le box d’infirmerie ou se laver les bottes avant de passer d’un élevage à un autre.
GDS France a établi une grille d’autoévaluation, reconnue par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, permettant aux éleveurs de bovins de mesurer eux-mêmes le niveau de biosécurité de leur exploitation et d’identifier les points faibles et les points forts de leur élevage.
Cette grille est disponible en version imprimable ou ici sous forme de questionnaire en ligne sur le site de GDS France.
Si vous le souhaitez, le GDS peut vous accompagner pour réaliser cet autodiagnostic et/ou établir un plan de biosécurité adapté à vos résultats et vos problématiques. Des sessions de formation en biosécurité bovine vous seront également proposées à l’automne.
N’hésitez pas à vous rapprocher de nous pour plus d’informations !
Lors d’une participation à un rassemblement :
Mélanger mes animaux avec d’autres cheptels représente un risque non négligeable. Il faut se poser les bonnes questions.
Pour y réfléchir, regardez un témoignage d’un éleveur du Cantal.
Lors d’accueil de public :
Les bovins sont susceptibles d’être porteurs de maladies transmissibles à l’homme.
Ces maladies, appelées zoonoses, peuvent être transmises aux éleveurs et aux intervenants réguliers en élevage, mais aussi aux visiteurs occasionnels.
Il s’agit alors d’identifier les risques afin de les maîtriser et/ou les prévenir et ainsi garantir de bonnes conditions d’accueil sur l’exploitation.
A l’inverse, le public accueilli peut introduire certaines maladies dont il est porteur.
Pour aller plus loin, consultez le guide "Ferme ouverte" qui a été créé pour identifier les risques et les limiter.
Lors d’une introduction d’animaux :
Il y a cinq étapes à respecter.
1- Avant de conclure un achat
Je vérifie avec le vendeur que le passeport et la carte verte du bovin :
2- Au moment de conclure le marché
Je peux signer avec le vendeur un billet de garantie conventionnelle et prévoir avec lui les conditions de reprise de l’animal (BVD, paratuberculose…)
3- Au moment de la livraison
4- Lors de la visite du vétérinaire
Je réfléchis avec lui aux contrôles à effectuer en plus des contrôles obligatoires. A cette occasion, je lui transmets la carte verte remplie.
5- A la réception des résultats
23 Boulevard de Canteloube
BP 20629 15006 AURILLAC Cedex